Bio 2011
En 2011
La grimpe est toujours aussi intense avec l’aide incontestable d’Alexandre Brunel qui entraîne l’équipe de compétition d’Allez Up. Université, mannequinat, entrainement, vie amoureuse, et compétition d’escalade se partagent ardemment mon horaire. Tant bien que mal, je réussis à m’entendre avec mes professeurs pour déplacer mes examens lorsque j’ai des shootings. Ce rythme de vie effréné que j’adore, et mon optimiste débordant me rattrape en mars. Suite à un entrainement que je qualifierais de déchirant, une petite douleur à la main se transforme rapidement, grâce à mon erreur, en une blessure importante à l’avant-bras. Cette dernière me coûte alors la participation aux championnats nationaux d’avril.
Côté mannequinat, j’enchaine les contrats les uns à la suite des autres dès le début de cette nouvelle aventure. Vincent Francis, mon agent, voit grandir en moi un potentiel énorme. En vue des opportunités qui s’offraient dans les prochains mois, il retarde mon départ pour l’Afrique du Sud, ce dernier était prévu début mai. Je comprends alors qu’au même titre qu’un artiste, une carrière de mannequin s’obtient non seulement par le talent, mais aussi par une gestion exceptionnelle.
De mon côté, croyant toujours éperdument que j’allais prendre l’avion pour l’Afrique du Sud, j’annule ma session d’été à l’université. Finalement, mon voyage d’escalade s’est transformé en multiples shootings de plus en plus indispensables à une carrière grandissante. En août, j’accède au marché international de premier ordre en étant repêché par Wilhelmina à New York City, Marilyn Men à Paris, Promod à Hambourg, View en Espagne, Select à Londres, puis chez Fashion à Milan.
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C’est donc le 10 septembre, âgé de 23 ans, que je débarque à Paris pour la troisième fois de ma vie. Pourtant, cette fois-ci ce n’est pas du tout pour le tourisme ou l’escalade, mais bien pour le travail. En regard à ce nouveau défi de taille international, je suis très confiant, mais il y avait toujours un doute qui sommeillait en moi, car calculer à l’avance ce genre de carrière est impossible. Par contre, j’ai rapidement remis les pendules à l’heure après avoir décroché deux contrats durant ma première journée de casting à Paris.
En résumé, de septembre à décembre, j’ai commencé à établir mon nom à Paris, en Italie, et en Allemagne. J’y fais alors de nombreuses rencontres, et ce, autant sur le plan de l’escalade que du mannequinat, car même si l’essence de mon voyage est le travail, je n’oublie pas la grimpe!
Ce que j’ai trouvé le plus difficile au départ fut certainement le constant changement d’horizon. Avec 17 vols (sans compter les escales) en 90 jours, j’ai changé d’endroit en moyenne tous les 6 jours, ce qui fait énormément d’adaptation à chaque fois (surtout en l’apprenant la veille, ou le jour même). Heureusement pour moi, après quelques mois dans ce mode de vie rocambolesque, je m’y suis finalement habitué! Certes, ça demande beaucoup plus de gestion, je dois toujours être prêt à quitter un endroit, sans même savoir quand j’y reviendrai. Les choses banales comme le courrier, les repas, le lavage, les rendez-vous, et même les journées de vacances deviennent complexes… Bref, en une seule phrase, être mannequin est non seulement un emploi, c’est un mode de vie!
En 2012
Cette nouvelle année est partie en grand, et ma nouvelle acquisition agrémentera grandement mon blogue (voir photo ci-dessous)!
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À bientôt!
Sam